la Recherche

Ecole du Deccan, Golconde ou Hyderabad, Inde, Majnûn et Leyli
© The Victoria and Albert Museum, London

La légende de Leyli et Majnûn à travers les miniatures mogholes, persanes et ottomanes du XIVe au XIXe siècle

Recherche iconographique et étude

La légende de Leyli et Majnûn célèbre un amour impossible qui élève l’âme et l’esprit : les errances de Majnûn dans le désert, sa retraite auprès des animaux sauvages, la peine des amoureux séparés, le bonheur de deux êtres qui volent quelques heures à la nuit pour se retrouver, les aubes naissantes, les nuits étoilées, les mots perlés, les larmes de sang… autant d’images devenues des motifs récurrents de l’art persan.

L’Institut Diane de Selliers a soutenu une recherche iconographique et une étude autour de l’extraordinaire fécondité de cette histoire légendaire à travers les arts picturaux persans, moghols et ottomans. Deux historiens de l’art ont dirigé cette recherche : Amina Taha-Hussein Okada, conservatrice en chef au musée national des Arts asiatiques – Guimet, et Patrick Ringgenberg, chargé de cours sur l’Iran contemporain à l’École polytechnique fédérale de Lausanne.

Amina Taha-Hussein Okada
Patrick Ringgenberg

L’Institut Diane de Selliers diffuse une partie du fruit de ses recherches par le biais de publications, dans le cadre d’une convention de partenariat avec les Éditions Diane de Selliers. Cette recherche particulière a donné lieu à la publication de Leyli et Majnûn de Jâmi illustré par les miniatures d’Orient en octobre 2021.